CAMPS DE CONCENTRATION NAZIS

CAMPS DE CONCENTRATION NAZIS

1937 BUCHENWALD 1945

 

BUCHENWALD, LE KZ DU  BOIS D’HÊTRES, EST LE CAMP DE CONCENTRATION  

NAZI CLASSIQUE. 

 

D’après les règlements rédigés par Eicke, pendant la  période nationale des KZ, c’est-à-dire jusqu’en 1939, l’idée de rééducation prime sur celle de l’élimination, les détenus jugés dangereux pour le régime ayant été exécutés peu après leurs arrestations. Jusqu’en 1937, les prisonniers ne sont pas astreint au travail, sauf pour l’aménagement, l’entretient et le fonctionnement des camps. Mais cela n’exclut pas la brutalité. Déjà les SS désignent les déportés comme des Kops (têtes) ou Stück (morceaux).  

 

Un curieux témoignage existe sur la condition des détenus. Le 22 mars 1937 l’ambassadeur allemand à Moscou adresse au ministère des Affaires étrangères de Berlin un texte paru dans les Izvestia le 10 mars 1937, intitulé Dans les chambres de tortures d’Hitler, et consacré au camp de concentration de Lichtenburg. Il a vraisemblablement été envoyé en URSS par un interné de ce camp évadé ou libéré. Ce règlement est calculé sur celui de Eicke a établi pour Dachau en 1933, et qui est devenu celui de tous les KZ uniformisés sous son autorité. En voici quelques lignes : 

Art 6.) Est condamné aux arrêts de rigueur de huit jours et à vingt-cinq coups au début et à la fin de l’arrêt, celui qui insulte un SS ou se moque de lui, qui refuse de saluer conformément au règlement ou qui montre par toute son attitude qu’il ne veut pas tenir compte du règlement. 

Art 8. Est condamné aux arrêts de rigueur de quatorze jours et à vingt-cinq coups, 

1) celui qui quitte sans autorisation, une colonne de travail en marche ; 

2) celui qui, dans des lettres ou par tout autres moyens, se laisse aller à des déclarations sur le Führer, l’État, le régime, les autorités et les règlements, celui qui honore les chefs marxistes ou libéraux, celui qui raconte les évènements de la vie du camp ou celui qui, dans ses lettres un récit mensonger de ses malheurs et introduit ainsi le trouble dans la population. 

11) Celui qui, par écrit ou oralement charge d’un message une personne libérée du camp, celui qui écrit des lettres clandestines, celui qui, par une lumière ou d’autres signaux, communique avec le monde extérieur, celui qui cherche à entraîner les autres à l’invasion ou à une faute, celui qui agit ou favorise une telle entreprise, sera pendu comme mutin. 

12) Celui qui offense un homme de garde ou un SS, celui qui, dans un esprit de révolte, refuse d’obéir ou de travailler  ou qui abandonne par révolte la colonne ou le lieu de travail, celui qui siffle pendant la marche ou pendant le travail, ricane ou parle, sera fusillé sur-le-champ comme émeutier, ou sera condamné à mort par étranglement . 

Déjà, la mort est largement dispensée. En outre, l’appréciation de la gravité de la faute est laissée aux SS, qui disposent donc en fait de la vie de chaque détenu. 

LE KZ PENDANT LA GUERRE  SEPTEMBRE 1939-1945 

 

Plan du KZ de Buchenwald 

 

 

Reinhard Tristan Eugen Heydrich 1904-1942 

Le 3 septembre 1939, Reinhard Heydrich, chef du RSHA, adresse à tous les responsables de la Gestapo une circulaire leur commandant d’assurer à tout prix la sécurité intérieure du pays en guerre et de servir plus énergiquement contre les saboteurs, les marxistes, les communistes (le pacte germano-soviétique n’entraînant aucun adoucissement du sort des communistes allemands). 

BUCHENWALD JUILLET 1937-SEPTEMBRE 1939 

Adolf Hitler ayant décidé du déclemchement de la guerre, un plan de quatre ans est lancé à l’automne 1936. Il prévoit notamment de créé  un KZ à Buchenwald, camp qui devra abriter 3000 détenus. Ils devront utiliser l’argile locale pour fabriquer des briques. Des prisonniers allemands sont donc ammenés du KZ de Lichtenberg. Ils défrichent la forêt, travaille qui se prolongera sur quelques années. Une carrière proche fournit la pierre nécessaire. Le KZ de Buchenwald va devenir une véritable ville avec ses rues, ses édifices en durs, ses usines. La construction de la voie ferrée et de la route (la route de sang), reliant le KZ à Weimar coûtera la vie à 10 000 déportés. 

L’allé centrale sera appelée le Carachoweg avec l’arrivée des Russes, avec son aigle de pierre que les déportés seront contraints de saluer obligatoirement à chacun de leurs passages : celle des casernes des SS et celle du camp des détenus représentés par un trafiquant, un prêtre et un juif et un terroriste. À la fin de 1937, le KZ compte 2 912 détenus : communistes, socialistes, Témoins de Jéhovah, droits-communs et prisonniers pour lesquels les régistres indiquent simplement Sicherheit (détention de sûreté). Pendant cette première année, le KZ compte 48 décès soit 1,65% de son effectif.  

 

A l’entrée de la place d’appel un monument qui comporte un trafiquant, un prêtre et un juif et un terroriste 

L’arrivée au KZ, le convoi s’arrêta et nous comprîment, aux cris des SS qui entouraient les wagons et aux aboiements féroces des chiens tenus en laisse, que nous étions arrivés à destination. Il était environ 21 heures lorsque nous nous sommes trouvés, à près d’un millier, sur le quai de la gare de Buchenwald. Encadrés par des SS en armes et entourés de chiens aussi  hauts que de petits ânes, nous nous sommes engagés sur une longue avenue bordée de petits pavillons d’habitations les logements des officiers et sous-officiers SS pour arriver après dix minutes de marche à la porte monumentale du camp. À l’intérieur, sur une grande place entouré de bâtiment imposants, nous avons été compté et recomptés par des hommes vêtus d’uniformes bizarres : pantalons rouges, vestes et bérets bleus, puis dirigés dans une immense salle de douche où nous sommes restés entassés les uns sur les autres jusqu’au matin. 

C’est au cours de cette nuit que nous avons vu pour la première fois les sinistres tenues rayées et que nous sommes rendu compte que nous étions au bagne. 

 

Détenus travaillants au terrassement dans le camp  

KOMMANDO DE TRAVAIL 

Dans le camp même, les détenus ont travaillés dans les firmes SS (DAW), installés en septembre 1940 avec 532 détenus jusqu’au bombardement d’août 1944. C’est entreprises employaient 1 400 détenus. Après le bombardement de nouveaux bâtiments furent reconstruits. Dans les entreprises Gustloff-Werke, installé dans le camp, travaillaient 280 détenus le 23 février 1942, (jusqu’à 3 000 au moment du bombardement); à la Mibau, ouverte en 1943, avec 30 détenus et qui en comptera 1 500 au moment du bombardement. Ainsi la quantité maximale de détenus employés dans les entreprises à l’intérieur du KZ était de 5 900 détenus. 

Les horaires de travailles à partir du début de la guerre étaient de 7 heures à 17 heures en hiver, de 5 heures à 19 heures en été et à partir de 1944, de 6 heures à 18 heures, avec suppression du repos le dimanche. 

KOMMANDOS EXTÉRIEURS 

La fabrique d’Oberndorf compte 200 détenus à plusieurs milliers (5 875 détenus pour Junkers-Werken), celui d’Orhdruf le plus sinistre de tous avec 10 989 détenus chargés de construire des galeries souterraines, voient mourir un détenus sur trois. Dora était un Kommando de Buchenwald avant de devenir un KZ autonome. Le 23 septembre 1944, un transport de 480 détenus part de Buchenwald, il arrive le 14 septembre à Bruchfeld- New-Stassfurt dans le Kreisde Stassfurt région connu pour ces mines de sel et de potasse. Les détenus travaillent soit dans la mine, soit en surface, 480 déportés : 15 ont moins de 18 ans, 78 de 18 à 20 ans, 128 de 21 à 25 ans, 53 de 26 à 30 ans, 72 de 31 à 35 ans, 51 de 36 à 40 ans, 34 de 41 à 45 ans, 27 de 46 à 50 ans, 15 de 41 à 55 ans, 13 plus de 55 ans. 

Les internés de toutes nationalités, aux nombres de 40 000 environs, travaillant pour la plupart, dans les usines où la carrière, portaient tous la tenue rayée et lorsqu’ils se découvraient, ils arboraient une coupe de cheveux d’une originalité des plus dégradantes. Les uns avaient au centre du crâne, du front à la nuque, une raie de 3 à 4 centimètres de largeur faite à la tondeuse ou au rasoir, dans les cheveux de quelques millimètres. Les autres avaient les parties latérales de la tête rasées et portaient en cimier la raie que les précédents avaient en profondeur. 

LE PETIT CAMP 

 

L'intérieur d'une barraque (Block) avec ses châlies à trois étages 

Nous avons été dirigés et parqué dans des blocks. J’étais affecté avec de nombreux Français de mon convoi au Block 52, longue baraque de bois d’une quarantaine de mètres de long sur 8 à 10 mètres de large, et dans laquelle nous étions entassés sur trois niveaux. Au milieu un passage assez large permettait l’accès aux bat-flanc. Nous pûmes connaître la topographie du camp et les lieux d’implantation des principaux bâtiments. Les clôtures, apparemment infranchissables tant elles étaient hautes, étaient constituées de plusieurs rangées de barbelés électrifiés. Surveiller par des miradors avec des gardes SS dotés d’armes automatiques. 

HORAIRE DE JOURNÉE DU CAMP 

4 h 30 à 5 h 30 am     réveille et distribution de café. 

5 h 30 à 6 h 30 am     rassemblement et appel sur la place 

6 h 00 am                   départ des Kommandos de travail 

6h 30  am                   début du travail 

12 h à 12 h 30            pause pour le déjeuné des gardiens  

19 h 00                       arrêt du travail 

19 h 00 à 19 h 30       retour au camp et distribution de soupe 

20 h 00 à 21 h 00       appel sur la place 

21 h 30                       extinction des feux  

LA NOURRITURE 

Matin;                        300 grammes de pain, 19 grammes de margarine, 1 cuillère de confiture synthétique ou 1 demie-tranche de boudin noir, 1 quart de litre de café (ersatz). 

Soir :              3quart de litre de soupe (pomme de terre, carottes, rutabagas), ou 4 à 6 pommes de terre cuite à l’eau, quelques petits morceaux de       viandes dans la soupe (environs 10 grammes). 

La valeur nutritive de telles rations peut être estimée à 1000 calories journalières au maximum. Un tel régime conjugué avec des conditions de vie déplorables, avec le surmenage physique et le manque total d’hygiène, enraîne un amaigrissement général. À la fin de 1944, certains ont déjà perdu 20 kilos. 

La nourriture était des plus légères. Un demi-litre de soupe distribuée à des heures irrégulières, tantôt le matin, tantôt le soir, une tranche de pain noir accompagnée d’un bâton de tafel-margarine ou d’une cuillerée de mélasse constituaient l’ordinaire journalier, amélioré quelquefois de raves crues. 

 

La place d'appel  

L’APPEL 

Comme dans tous les Kz, les détenus sont soumis au cérémonial de l’appel. À New-Stassfut, celui du matin est plus court que celui du soir. Ils ont lieu par n’importe quel temps. C’est un calvaire pour les déportés, surtout quand les SS décident de les agrémenter de séances de gymnastiques épuisantes. 

 

Gardes SS du camp 

LE SOMMEIL 

Les Blocks d’habitations sont équipés de châlits à trois niveaux. Chacun possède une paillasse en papier remplie de paille, jamais changée, ainsi qu'’une couverture. Cest châlits constituent le seul ameublement pour la chambrée. Il n’y a ni table ni escabeau. Vers 4 heures du matin, le reveil se fait sous les hurlements et la schlague des kapos. 

L’ÉTAT SANITAIRE 

Très rapidement, les poux font leur apparition. Il n’y a pas de savon pour se lavé. En janvier 1945, tout le Kommando se rend à la désinfectation générale. Les Blocks son nettoyés. Mais une semaine plus tard, la vermine pullule à nouveau. Dès le mois de novembre 1944, le Revier ne désemplit pas, bien qu'’il n’admette que les grands malades et les blessés, il n’y a pas de matériels, ni de médicaments. Dès novembre se produisent les premiers décès. Les plus jeunes et  les plus âgés sont les plus touchés. 2 à 5  Français périssent chaque jour. Du 1er octobre 1944 au 10 avril 1945, 94 Français meurent au camp, soit 1/5 de l’effectif. 

42 Français sont incinérés au crématoire de Magdebourg, 52 sont inhumés dans trois fosses communes non loin du puits no 7, sur le territoire de la commune d’Unseburg.  

Après l’appel, souvent interminable, nous étions contraints par les Stubendienst (préposés au service du Block), de rester dehors et d’attendre le milieu de la nuit ou le petit jour avant d’entrer. Nous trainions avec nous une puanteur indicible que nous efforçions d’atténuer lorsque nous avions le bonheur d’avoir un peu d’eau pour rincer nos défroques et nous laver. 

LES EXPÉRIENCES MÉDICALES 

Buchenwald est l’un des KZ où les nazis entreprirent des expériences médicales sur les cobayes humains qu’étaient les déportés, livrés sans défense à la discretion de leurs bourreaux. 

Mon ami le docteur Jean Rousset, membre du réseau Buckmaster, déporté pendant dix-huit mois à Buchenwald, a été l’un des médecins du Revier. Voici comment ce praticien décrit les recherches pseudo-scientifiques sur le typhus poursuivies à Buchenwald dans le Block 46. 

L’innoculation du typhus exanthématique aux individus sains se fit à Buchenwald de différentes façons; d’abord par piqûre de poux infectés, sur des individus malades, puis par injection de boyage de poux infectés, enfin par injection de sang d’individus atteints. Cette dernière méthode se révéla la plus fidèle et c’est la seule qui fut retenue. À notre arrivé au camp, elle atteignait un très haut degré de précision. On lui injectait de 1/10 à ½ centimètres cubes de sang prélevé sur un malade atteint, après 14 jours d’incubations où 22 cm cubes pour une incubation de 7 jours. Ensuite on innoculait avec un vaccin quelques 5 à 10% ce qui navait d’ailleur aucune importance pour les (cobayes) rescapés, puisque les expériences terminées, ils étaient supprimés par la méthode habituelle du Block, par injection d’acide phénique. En juillet 1944, par exemple, ces expériences coûtèrent la vie à 156 prisonniers. Les injections du typhus était administré par le kapo Arthur Dietzche. 

 

Waldemar Hoven 1903-1948, commandant du camp de Buchenwald 

Pour bien fixer les responsabilités en ce qui concerne l’existence du Block 46, dans le camp de Buchenwald, il avait été réservé pour l’expérimentation sur l’homme dès le 2 janvier 1942sur l’ordre de l’Académie médic-militaire de la Wehrmacht de Berlin. Le Block 50, (Hygien Institut des Waffen SS) avait été fondé en septembre 1943 par le Sturmbannführer Erwin Ding-Schuler. L’ensemble était placé sous la protection d’Himmler et dirigé par des SS qui allaient fréquement rendre compte de leur activité à Berlin. Pendant ce temps, les autres déportés étaient abstreints au travail dans les kommandos. (Hoven, médecin du camp, condamné par un Tribunal militaire américain, a été condamné et exécuté en 1948 

LA CENTRALE DE BUCHENWALD 

Du 19 juillet au 1er avril 1937, le nombre des détenus à Buchenwald est passé de 149 à 80 436 (y compris les Kommandos extérieurs); 19 juillet 2937 149; 1er janvier 1938, 2 557; 1er janvier 1939, 11 028; 1er janvier 1940, 11 807; 1er janvier 1941, 7 440; 1er janvier 1942, 7 920; 1er janvier 1943, 9 517; 1er janvier 1944, 37 319; 1er janvier 1945, 63 048 et le 1er avril 1945, 80 436. 

À Buchenwald même les détenus ont construit le camp, y compris les bâtiments de la Kommandatur, les casernes, les garages des troupes, cuisines entrepôts et ateliers. À l’extérieur du camp, ils ont construit toutes les routes dans la circonsciption de Buchenwald, ainsi que les routes menant du camp Dans les entreprises Gustloff-Werke, installé dans le camp travaillaient 280 détenus le 23 février 1942 (jusqu’à 3 000 au moment du bombardement). À la Mibau ouverte en 1943 avec 30 détenus et qui en comptera 1 500 au moment du bombardement. Ainsi, la quantité maximale de détenus employés dans les entreprises à l’intérieur du KZ était de 5 900. 

LES ÉVASIONS 

Quelques évasions ont cependant réussi. Ainsi quatre détenus du Kommando d’Orolsen tentent leur chance pendant l’été 1944, deux Luxembourgeois (Pierre Schaul et Nicolas Wolff) le belge Fernand Labalue et le Polonais Adolf Korzynski. Ils parviennent à occuper des fonctions qui vont favoriser l’entreprise. Korzynski et Wolff dans l’atelier de réparation des véhicules. Labalue dans le magasin d’habillement des SS et Schaul comme coiffeur de ceux-ci, ce dernier subtilise des clefs dans les bureaux des SS et Labalue des uniformes SS, cependant qu’au garage les deux autres préparent un véhicule considéré comme inutilisable. Le 4 juin 1944, Korzynski endosse l’uniforme d’un général SS, les autres se contentant de tenues plus modestes, Ils passent sans encombre devant les sentinelles. Quand l’essence manque, ils poursuivent leur fuite à pied et se risque à monter dans un train se dirigeant vers Trèves. La ils se séparent. Tous les quatre ont survécu. L’audace a été payante. L’exploit est tout à fait exceptionnel. Car les KZ nazis ne relâchent pas leurs proies aussi facilement. 

LA LIBÉRATION 

Vers 16 heures, les premiers Américains pénètrent dans le camp, follement acclamés. Avec leurs accords, les déportés forment à partir du Comité international clandestin un directoire composé d’un Russe, d’un Français, d’un Allemand, d’un Tchèque et d’un Italien. La résistance organisée montre ainsi son efficacité pendant ces heures critiques. Elle administre dès lors le camp tandis que les groupes armés fouillent systématiquement le KZ et ses alentours et arrêtent plus de 150 SS avant 22 heures. 

CONCLUSION 

Buchenwald pésente touts les caractéristiques des KZ nazis. Mépris de la vie des détenus, extermination par le travail dans le camp central et les Kommandos, sévices de toutes sortes, exécutions sommaires, expériences médicales, (routes de la mort) pour les transférés ect. O.Wormser-Migot a établi qu'’entre juillet 1937 et mars 1945, ont été enregistrés à Buchenwald 233 889 détenus, dont 56 545 y sont morts y compris ceux des Kommandos extérieurs, mais sans compter ceux de Dora ni les femmes). 



07/04/2013
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